Sunday - May 21, 2017

Appel Manqué From The King

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Et si on utilisait un peu ce site pour y mettre autre chose des montages photos de Lorie ou de Frank Dubosc ? (excusez mes goûts, j’aime le beauf)

L’occasion pour nous de combler le manque de temps sur les épisodes, et le manque d’épisode tout court, et de vous parlez de ce qui a retenu notre attention régulièrement.

 

Inaugurons donc avec un film actuellement en salles, Message From The King.

 

Réalisé par Fabrice du Welz avec Chadwick Boseman, Luke Walton, Alfred Molina et Teresa Palmer.

Los Angeles vient de perdre une de ses exilée sud-africaine nommée Bianca et de gagner un nouvel ennemi en la personne de son frère, Jacob King.

Mettant en mots tout de suite ce qui me chagrine; un scénario Europacorp basé sur la vengeance et la violence douce amère, depuis que Liam Neeson s’est fait enlevé sa fille douze fois et que Ryan Gosling a joué du marteau dans un ascenseur, c’est pas qu’on en a marre, c’est juste qu’on est gavé.

Alors du coup, en quoi Message From The King se distingue ?

En rien, mais alors, rien. L’esthétique est la même que partout ailleurs, vous aurez le droit à une scène de bagarre avec domination à la chaîne de vélo dans un couloir, sûrement le même que celui du trailer des Defenders. Les flashbacks sont présents, à un rythme effréné d’un par battement de paupière du personnage principal. Le love interest qui, oh surprise attention bouh t’as pas vu hahaha, a une fille et est dans la dèche.

Les valeurs, la mafia, les pas beaux, les gentils, les retournements de situation, le bêtisier au générique avec toutes les prises manquées d’Alfred Molina, bref tout y est, et le même le fameux “Y’en a un peu plus je vous le mets quand même”.

1h42 de déjà vu (pas le film avec Denzel) d’une histoire sans réel intérêt et ce même si le fond de dénonciation de la dérive des puissants, est honnête. 1h42 pour 11€ c’est cher payé, à ce prix là allez voir Problemos, ça se moque des hippies vegan caca dans la sciure, là au moins c’est plus urbain dans la démarche.

Non là si vous voulez vous justifier ces 1h42, dites vous que vous aurez devant la yeux la plus belle expression d’une pièce à deux faces.

Opposer Chadwick Boseman (James Brown dans Get On Up ou Jackie Robinson dans 42) à Luke Evans (Zeus dans Les Immortels ou Gaston dans La Belle et la Bête) c’est comme opposer les textes de David Bowie à ceux de Lagaf’ période Lavabo.

D’un côté du ring, le charisme et la rage dans chacun de ses dires; de l’autre, le pento et le colgate white express. Je vous laisse devinez qui est qui. Une poule et un renard, Remus et Romulus, Rivoir et Carret, David et Jonathan, une proie et son prédateur naturel.

Mesdames et Messieurs, nous avons trouvé plus mauvais que Micheal Fassbender. Merci monsieur Evans, ce fut drôle.

Et pensez à faire réparer vos vélos.

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